dimanche 10 novembre 2013

- Une exposition : Yousuf Karsh. Icônes du XXè siècle -


Toute la finesse du grain, toute l'hardiesse de l'âme de ses modèles sont transcrites dans ses photographies, mémoires du XXè siècle. Yousuf Karsh écrit l'histoire tant culturelle, artistique que politique de son temps avec une particularité, celle de nous dévoiler un dialogue avec les personnages les plus illustres.

Jean Cocteau, 1949

Princess Grace Of Monaco, 1956 

Andy Warhol, 1979

 Man Ray, 1965


Mona Bismarck American Center for Art & Culture
34, Avenue de New York
75116 Paris

mercredi 6 novembre 2013

- Paris me tue, Paris je t'aime - 


Bureaux Maison de Prêt-à-Porter

Aujourd'hui Paris me fait perdre la tête au point que ma fatigue me force à coucher mes pensées sur papier pour en extraire ce tumulte. Ivres de tout, trois journées en une est un timing parfait pour la capitale. Cette forte femme à caractère est épuisante mentalement comme physiquement. Elle est : énergivore. Jongler avec les opportunités, les obligations, les boulots de subsistance me donne envie de sortir mon âme pour cracher mon épuisement à ce monde sourd. 

Les premiers mois sont de feu. L'action, un compte à rebours quand les projets se pressent à la porte de la jeunesse. Encore plus, toujours plus, mon corps et mon esprit souffrent de cette rythmique instable et insatiable. Allonger le temps, étendre les heures, étirer les minutes pour étancher un jour la soif d'envie, la soif d'entreprendre, la soif d'avancer, d'exister et de surprendre.

Que faire sinon écouter cette chair alourdie, endolorie par les efforts vains et désordonnés. Emprisonnée dans cette cage organique, je tente de lancer des offensives dans une cacophonie générale jusqu'à ne plus percevoir l'espace sensible qui m'entoure. 
Aujourd'hui, Paris m'anime, Paris me pousse, Paris m'envole, Paris m'épuise, mais Paris je t'aime encore. 


vendredi 25 octobre 2013

- Pour un voyage dans l'imaginaire troublant d'Unspoken Image



Pour les amateurs de photographie, une jeune artiste belge : Anne-Laure Etienne, sous le pseudonyme unspokenimage est une perle d'onirisme et de graphisme à découvrir et à faire découvrir.

Ses œuvres transportent le spectateur vers des horizons fantasmagoriquement évanescents. Le vocabulaire français paraît bien pauvre pour décrire cet univers dérogeant les frontières entre le rationnel et la folie, entre le rêve et l'absolu, alors inventons le langage qui permettra de traduire un semblant de son écriture photographique qui elle semble pourtant riche d'influences notamment. La verve du surréaliste semble ainsi se mêler aux technologies nouvelles pour faire éclore une photographie-peinture, nous amenant vers cet ailleurs chimérique. Mais gageons de n'être pas aussi réducteur et écoutons ses paroles :


"Je dirais que la photographie n'est pas une production d'images innocentes ou hasardeuses. Pour moi elle n'est pas la simple représentation de la réalité ou de la nature. Il s'agit d'un langage relativement structuré dans ses formes et ses significations."




« Laissez- moi vous dire quatre mots magiques, véritable « sésame ouvre-toi » de l’enfance : Il Était Une Fois... »



dimanche 20 octobre 2013

- Pochette surprise -


Le Salon Vintage, c'est comme je vous l'ai dit et ce qui paraît évident, un salon pour la fripe. Mais un espace est aussi dédié aux jeunes créateurs, et les découvertes y sont au rendez-vous.

Pour celles et ceux qui ont lu le post d'hier, la petite pochette Shirley Dom renfermait ces bagues phalanges qu'on peut régler facilement pour en faire des bagues plus simple. Depuis quelques temps, on voit énormément de ces accessoires aux mains des modeuses mais pour ma part je n'en trouvais pas dans les boutiques. C'est chose faite et en grande fan de triangles, j'adore l'univers entre géométrique et tribal donné par cette jeune marque.


samedi 19 octobre 2013

- Au Salon du Vintage, Paris -


Se noyer dans la foule, les fourrures, les vieux pulls pourraient être un bon résumé du Salon Vintage.

Mais l'extase de tomber sur d'anciens sacs Chanel, des chaussures Laurence Dacade rose poudrées ou encore ces sublimes Fendi aux détails comme gravés dans le cuir, ravive tout un panel d'émotions de petite fille trouvant un trésor.

Alors juste pour le plaisir du jeu, de la découverte et de la surprise, prenez le temps de retourner dans le passé en arpentant ses allées. 


 

Faire briller le velours



Quant aux achats : Oui au bordeaux à nouveau cet hiver mais associé au métal 



Et demain la suite avec les créations de Shirley Dom



Pour celles qui n'ont pu s'y rendre, séance de rattrapage le weekend du 15 et 16 Décembre.


samedi 12 octobre 2013

- Une sortie magistrale -



Entre deux cours, me voilà traversant les arcades du Palais Royal aux éblouissantes devantures de magasins. L'une d'elles provoque ma réaction, celle de Marc Jacobs. Le créateur new-yorkais a livré sa collection finale au défilé Louis Vuitton Printemps-Eté 2014, le 3 Octobre.



À nouveau, la célèbre marque à monogrammes a investi la cour carrée du Louvre défiant l'histoire de sa modernité. Pourtant, l'aspect noir et sanctuaire donné à la collection semble signer le deuil d'une collaboration créative. Des éléments forts semblent sublimer son départ et rendre compte de ses années chez Vuitton dans une rétrospective parfaite : en témoignent la reprise des fontaines, escalators, ascenseurs et leur majordomes, manège, cette immense horloge égrenant le temps compté et enfin les portes d’hôtel de sa dernière livraison d’hiver. De même, peut-on faire un lien évident avec sa première collection aux vues des tons noirs pourtant étonnant pour une collection printemps-été. Doit-on s'en attrister ? Anna Wintour, pour sa part, s'est levée, célébrant le créateur et créant dans son dos une standing ovation.

Riche de 16 ans chez Louis Vuitton, Marc Jacobs a su dynamiser la marque traditionnelle parisienne notamment grâce à des partenariats avec des artistes ou jouant de la surenchère de logos. Seulement, la fin d'un contrat amène la volonté d'une nouvelle démarche artistique visant à gommer l'aspect trop distinctif. L'ère artistique Jacobs, à son apogée lors de l'exposition consacrée à la collaboration entre Louis Vuitton et Marc Jacobs au Musée des Arts Décoratifs de Paris en 2012, semble s'achever afin de gagner en sobriété entre les mains de Nicolas Ghesquière qui quittait Balenciaga un an plus tôt.

De son côté, le trublion de la mode n'est pas en reste et compte se consacrer entièrement à ses marques – Marc Jacobs et Marc by Marc Jacobs – afin de pouvoir les faire entrer d'ici deux à trois ans en bourse. Un rideau se ferme pour débuter une toute autre pièce.